Fair 2011
Le Fair est une association créée il y a 21 ans qui sélectionne chaque année une quinzaine de groupes français afin de leur fournir aide financière et juridique, promotion, formation et conseil.
Quelques noms des sélections précédentes ? Ces dernières années, Renan Luce, Yelle, Cocoon, Caravan Palace ou Revolver… Il y a plus longtemps : Têtes Raides, NTM, Zebda, IAM et… Elmer Food Beat. Il fallait le Fair.
La sélection 2011 vient d’être diffusée et je me suis dit qu’il fallait y jeter une oreille, et je n’ai pas hésiter à le Fair.
Géographie
La carte de France des groupes Fair 2011 est claire, il y a une grosse dépression sur une large ceinture allant de la Bretagne et la Normandie jusqu’à la Suisse. Sinon, notez également, qu’il n’y a pas de groupe Fair de Lens.
La musique jugée à l’emporte pièce
Quelques indications rapides, après une seule écoute des MySpace, groupe par groupe…
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Ça ressemble à du rap…
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Ça ressemble à Renan Luce en fille
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Ça ressemble à Antony & The Johnsons
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Ça ressemble à parfois à Tiersen ou Beirut, parfois à Cocorosie
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Ça ressemble à de la soul/folk à la mode en ce moment
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François & The Atlas Mountains
Ça ressemble à Devendra Banhart à certains moments
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Ça ressemble à un mélange entre Pauline Croze et la Camille du 1er album.
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Ça ressemble à de l’électro pop (ce qui est décevant vu leur bon style, vestimentairement parlant)
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Ça ressemble à Florence & The Machine
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Ça ressemble à Two Door Cinema Club
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Ça ressemble à Quadricolor
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Ça ressemble à The Killers
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Ça ressemble à de la pop synthétique
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Ça ressemble à de la pop fluo branchée
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Ça ressemble à du rock belge
Au final rien de vraiment folichon, mais mes préférés sont Yeti Lane, François & The Atlas Mountains, Skip The Use, Quadricolor et Chapelier Fou.
Conclusion
Au final, je trouve la sélection bien timide : elle calque parfois grossièrement les succès français et internationaux des dernières années. Et question rock, presque rien ! À l’heure où on attend avec impatience un nouvel album de Noir Désir et une tournée de Téléphone en 2012, Pascal Praud, à l’oeuvre dans On Refait Le Match, résume bien la situation :
On a de quoi s’en Fair.
Post-Scriptum
Le mot de la fin à Panoramix, à qui je dédis tous les jeux de mots foireux de ce post.